La vie est calme, il fait beau, il est 2 heures du mat'
On est quelques sourires à partager notre insouciance.
C'est ce moment là, hors du temps, que la réalité a choisi
Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène
En un éclair la fête était finie
Souviens-toi de ces sourires, ce sera plus jamais les mêmes.
Le choc n'a duré qu'une seconde mais ses ondes ne laissent personne indifférent
« Votre fils ne marchera plus », voilà ce qu'ils ont dit à mes parents
Alors j'ai découvert de l'intérieur un monde parallèle
Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion
Un monde où être autonome devient un objectif irréel
Un monde qui existait sans que j'y fasse vraiment attention.
Ce monde-là vit à son propre rythme et n'a pas les mêmes préoccupations
Les soucis ont une autre échelle et un moment banal peut être une très bonne occupation.
Ce monde là respire le même air mais pas tout le temps avec la même facilité
Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés.
On met du temps à accepter ce mot, c'est lui qui finit par s'imposer
La langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien d'autre à proposer
Rappelle-toi juste que c'est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin
Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain
Alors pourquoi tant d'embarras face à un mec en fauteuil roulant
Ou face à une aveugle, vas-y tu peux leur parler normalement
C'est pas contagieux pourtant avant de refaire mes premiers pas
Certains savent comme moi qu'y a des regards qu'on n’oublie pas.
C'est peut-être un monde fait de silence, de résistance
Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage
Une frontière étroite entre souffrance et espérance
Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage.
Quand la faiblesse physique devient une force mentale
Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital.
Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c'est un 6ème qui
les délivre
Ce 6ème sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre.
J’ai perdu l’usage de mes jambes, un soir de septembre
Ce fut une épreuve cruelle, mais ça m’a donné des ailes.
D’après « 6ème sens » de Grand Corps Malade, paroles revues et corrigées par la BIP
vendredi 9 mai 2014
Sxièmes sens
La Peinture A L'huile
La peinture à l'hawaïle
C'est bien diffic'hawaïle
Mais c'est bien plus beau
Dalida la di a dadi
Que la peinture à l'eau
Ah ! A lo a
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to
Ça ra bi de ça ra bo
Rien n'est plus beau que la retraite aux flambeaux
Sauf peut-être ma cousine Berthe
Qui s'est fait une indéfrisable
Elle est admirable, on en mangerait
Un tout petit peu tout petit peu tout petit peu
[…]
Les automob' hawaïle
Dans les rues def' hawaïle
C'est moins rigolo
Da li da la di a da do
Qu'les pédalos à l'eau
Refrain
J'ai un cro cod' hawaïle
Qui est très in doc' hawaïle
Il se cache à l'eau
Da li da la di a da di
Comme les cachalots
Refrain
Boby Lapointe
C'est bien diffic'hawaïle
Mais c'est bien plus beau
Dalida la di a dadi
Que la peinture à l'eau
Ah ! A lo a
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to
Ra pe ti pe ta pe ti pe ti pe to
Ça ra bi de ça ra bo
Rien n'est plus beau que la retraite aux flambeaux
Sauf peut-être ma cousine Berthe
Qui s'est fait une indéfrisable
Elle est admirable, on en mangerait
Un tout petit peu tout petit peu tout petit peu
[…]
Les automob' hawaïle
Dans les rues def' hawaïle
C'est moins rigolo
Da li da la di a da do
Qu'les pédalos à l'eau
Refrain
J'ai un cro cod' hawaïle
Qui est très in doc' hawaïle
Il se cache à l'eau
Da li da la di a da di
Comme les cachalots
Refrain
Boby Lapointe
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lundi 14 avril 2014
Gourmandise
J’étais allé chez l’épicier
Acheter du café, du savon, de l’huile
Ou bien des allumettes.
En passant devant le comptoir
J’ai pu voir
des caramels et des sucettes,
Peut-être cent, peut-être mille !
Mais alors, je n’ai plus pensé
A ce qu’il fallait acheter
Et j’ai demandé tout bas
Un kilo de chocolat.
A Laponne
La confiture
La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous d´la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l´pain ?
Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c´est un leurre
Car ça coule par les côtés
[…]Et quand ça coule pas ça tombe
Le pain s´écrase entre les doigts
Ça ricoche et puis ça retombe
Côté collant ça va de soi
Au moment de passer l´éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s´étend
C´est pour ça qu´y´en a qui préfèrent
Manger d´la crème de marrons
Ça colle au pain c´est sans mystère
C´est plus commun mais ça tient bon
[…]
Les frères Jacques
PETITE POMME
La petite pomme s'ennuie
De n'être pas encor cueillie.
Les grosses pommes sont parties.
Petite pomme est sans amie.
Comme il fait froid dans cet automne,
Les jours sont courts, il va pleuvoir.
Comme on a peur au verger noir
Quand on est seule et qu'on est pomme.
Je n'en peux plus, viens me cueillir,
Tu viens me cueillir, Isabelle.
Ah! que c'est triste de vieillir
Quand on est pomme et qu'on est belle!
Prends-moi doucement dans ta main
Laisse-moi me ratatiner
Bien au chaud sur ta cheminée
Et tu me mangeras demain !
Géo Norge
Pomme
Celle qu'on vole
rouge joue
bonne enfant
ou la pomme d'amour
qui se prend
pour celle d'Adam ?...
ou la folle qui frissonne
quand toutes les feuilles
sont dans le vent ?
Non.
Moi, je croque la rainette
et taquine la pomme d'api
sur laquelle l'autre rainette
rêvasse de la pluie
you-pie !
Marie-France Boyer
Le Canada
Il est sous le soleil une terre bénie,
Où le ciel a versé ses dons les plus brillants,
Où, répondant ses biens la nature agrandie
A ses vastes forêts mêle ses lacs géants.
Où le ciel a versé ses dons les plus brillants,
Où, répondant ses biens la nature agrandie
A ses vastes forêts mêle ses lacs géants.
Sur ces bords enchantés, notre mère, la France,
A laissé de sa gloire un immortel sillon,
Précipitant ses flots vers l'océan immense,
Le noble Saint-Laurent redit encor son nom.
Heureux qui la connaît, plus heureux qui l'habite,
Et, ne quittant jamais pour chercher d'autres cieux
Les rives du grand fleuve où le bonheur l'invite,
Sait vivre et sait mourir où dorment ses aïeux.
Octave Crémazie . 1902
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Langues du monde
Poème à mon frère blanc
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Quand je suis né, j’étais noir,
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors, de nous deux,
Qui est l’homme de couleur ?
Qui est l’homme de couleur ?
Léopold Sedar Senghor (1906-2001)
Poète écrivain et homme politique sénégalais
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Langues du monde
jeudi 20 mars 2014
Un bon petit loup
Il était une fois
Un petit loup
Aimable et bon…
Que maltraitaient
Tous les moutons
Il y avait aussi
Un prince malfaisant,
Une sorcière très belle
Et un pirate honnête.
Il était une fois
Tous ces gens-là
Quand je rêvais sur la Terre,
D’un monde à l’envers.
José Augustin Goytisolo
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Langues du monde
Le globe
Offrons le globe aux enfants,
au moins pour une journée.
Donnons-leur afin qu'ils en jouent
comme d'un ballon multicolore,
Pour qu'ils jouent
en chantant parmi les étoiles.
Offrons le globe aux enfants,
donnons-leur comme une pomme énorme,
Comme une boule de pain toute chaude,
qu'une journée au moins
ils puissent manger à leur faim.
Offrons le globe aux enfants,
qu'une journée au moins
le globe apprenne la camaraderie.
Les enfants prendront de nos mains le globe,
Ils y planteront des arbres immortels.
Nâzim Hikmet 1902-1963 (poète turc)
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Langues du monde
J'ai trempé mon doigt dans la confiture
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turelure
Ca sentait les abeilles
Ca sentait les groseilles
Ca sentait le soleil
J'ai trempé mon doigt dans la confiture
Puis je l'ai sucé
Comme on suce les joues de bonne grand-maman
Qui n'a plus mal aux dents
Et qui parle de fées...
Puis je l'ai sucé
Sucé
Mais tellement sucé
Que je l'ai avalé.
René de Obaldia, Les innocentimes
PETITE POMME
La petite pomme s'ennuie
De n'être pas encor cueillie.
Les grosses pommes sont parties.
Petite pomme est sans amie.
Comme il fait froid dans cet automne,
Les jours sont courts, il va pleuvoir.
Comme on a peur au verger noir
Quand on est seule et qu'on est pomme.
Je n'en peux plus, viens me cueillir,
Tu viens me cueillir, Isabelle.
Ah! que c'est triste de vieillir
Quand on est pomme et qu'on est belle!
Prends-moi doucement dans ta main
Laisse-moi me ratatiner
Bien au chaud sur ta cheminée
Et tu me mangeras demain.
Géo Norge
De n'être pas encor cueillie.
Les grosses pommes sont parties.
Petite pomme est sans amie.
Comme il fait froid dans cet automne,
Les jours sont courts, il va pleuvoir.
Comme on a peur au verger noir
Quand on est seule et qu'on est pomme.
Je n'en peux plus, viens me cueillir,
Tu viens me cueillir, Isabelle.
Ah! que c'est triste de vieillir
Quand on est pomme et qu'on est belle!
Prends-moi doucement dans ta main
Laisse-moi me ratatiner
Bien au chaud sur ta cheminée
Et tu me mangeras demain.
Géo Norge
vendredi 7 février 2014
En rêve
En rêve, j'ai trouvé
- Le joli, joli rêve !
En rêve, j'ai trouvé
La clochette enchantée
Qui dit la vérité.
En rêve, j'ai trouvé
- Etait-ce bien un rêve ?
En rêve, j'ai trouvé
Les miettes semées
par le petit Poucet !
En rêve, j'ai trouvé
- L'étrange, étrange rêve !
En rêve, j'ai trouvé
La citrouille si grosse
qui se change en carrosse !
Dans mon plus joli rêve,
Au pied d'un blanc perron,
J'ai trouvé, Cendrillon,
ta pantoufle de vair…
Madeleine LEY
- Le joli, joli rêve !
En rêve, j'ai trouvé
La clochette enchantée
Qui dit la vérité.
En rêve, j'ai trouvé
- Etait-ce bien un rêve ?
En rêve, j'ai trouvé
Les miettes semées
par le petit Poucet !
En rêve, j'ai trouvé
- L'étrange, étrange rêve !
En rêve, j'ai trouvé
La citrouille si grosse
qui se change en carrosse !
Dans mon plus joli rêve,
Au pied d'un blanc perron,
J'ai trouvé, Cendrillon,
ta pantoufle de vair…
Madeleine LEY
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Elections BIP 2014,
élémentaire,
les contes
Le petit chaperon malin
« Vous avez des yeux, Mère-Grand...
De mésange !
- C’est pour mieux voir voler les anges,
Mon enfant !
- Vous avez un nez, Mère-Grand...
En trompette !
- C’est pour mieux sentir quand tu pètes,
Mon enfant !
- Vous avez des joues, Mère-Grand...
Très poilues !
- C’est pour avoir un peu trop bu,
Mon enfant !
- Vous avez des pieds, Mère-Grand...
Allongés !
- C’est que j’ai beaucoup voyagé,
Mon enfant !
- Vous avez des bras, Mère-grand...
De lutteur !
- C’est pour te serrer sur mon cœur,
Mon enfant !
- Vous avez un dos, Mère-Grand...
De chameau !
- C’est pour porter les gros fardeaux,
Mon enfant !
- Vous avez, Mère-Grand, l’oreille
Bien pointue
- C’est pour mieux entendre, vois-tu
Les abeilles !
- Vous avez la langue dehors,
Mère-Grand !
- C’est pour me rafraichir les dents
Quand je dors...
- Vous avez, vous avez... - eh bien ?
- C’est fini !
Et je crois bien que j’ai tout dit
A demain !
- Mais tu n’as rien dit de mes dents
Ma cocotte !
- C’est que je ne suis pas idiote,
Mère-Grand !
Pierre Gripari
De mésange !
- C’est pour mieux voir voler les anges,
Mon enfant !
- Vous avez un nez, Mère-Grand...
En trompette !
- C’est pour mieux sentir quand tu pètes,
Mon enfant !
- Vous avez des joues, Mère-Grand...
Très poilues !
- C’est pour avoir un peu trop bu,
Mon enfant !
- Vous avez des pieds, Mère-Grand...
Allongés !
- C’est que j’ai beaucoup voyagé,
Mon enfant !
- Vous avez des bras, Mère-grand...
De lutteur !
- C’est pour te serrer sur mon cœur,
Mon enfant !
- Vous avez un dos, Mère-Grand...
De chameau !
- C’est pour porter les gros fardeaux,
Mon enfant !
- Vous avez, Mère-Grand, l’oreille
Bien pointue
- C’est pour mieux entendre, vois-tu
Les abeilles !
- Vous avez la langue dehors,
Mère-Grand !
- C’est pour me rafraichir les dents
Quand je dors...
- Vous avez, vous avez... - eh bien ?
- C’est fini !
Et je crois bien que j’ai tout dit
A demain !
- Mais tu n’as rien dit de mes dents
Ma cocotte !
- C’est que je ne suis pas idiote,
Mère-Grand !
Pierre Gripari
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élémentaire,
les contes
L’anti-conte
Il y a longtemps, bien longtemps
Il y avait une bergère
Qui gardait ses moutons bêlants
Dans une clairière
Les moutons étaient tout pelés
Et la bergère était affreuse Laide,
les cheveux mal peignés
Et paresseuse
Le fils du roi vint à passer
C'était un parfait imbécile
Il n'était ni beau ni bien fait
Ni juvénile
Et comme il était de surcroît
Myope comme une théière
Il passa sans voir le minois
De la bergère
Laquelle à ce moment précis
Cherchait un pou dans son corsage
Ce qui fait qu'elle ne le vit
Pas davantage
Le fils du roi obtint la main
D'une cousine abominable
Et la bergère épousa un
Garçon d'étable
Et tout s'étant ainsi passé
Avec la plus saine logique
Sans le concours d'aucune fée
Au don magique
Ils furent très malheureux
Et n'eurent pas un seul enfant
C'est ainsi qu'il faut raconter
Aux petits enfants les légendes
Si vous désirez éviter
Qu'ils vous en redemandent
Jacques Faizant
Il y avait une bergère
Qui gardait ses moutons bêlants
Dans une clairière
Les moutons étaient tout pelés
Et la bergère était affreuse Laide,
les cheveux mal peignés
Et paresseuse
Le fils du roi vint à passer
C'était un parfait imbécile
Il n'était ni beau ni bien fait
Ni juvénile
Et comme il était de surcroît
Myope comme une théière
Il passa sans voir le minois
De la bergère
Laquelle à ce moment précis
Cherchait un pou dans son corsage
Ce qui fait qu'elle ne le vit
Pas davantage
Le fils du roi obtint la main
D'une cousine abominable
Et la bergère épousa un
Garçon d'étable
Et tout s'étant ainsi passé
Avec la plus saine logique
Sans le concours d'aucune fée
Au don magique
Ils furent très malheureux
Et n'eurent pas un seul enfant
C'est ainsi qu'il faut raconter
Aux petits enfants les légendes
Si vous désirez éviter
Qu'ils vous en redemandent
Jacques Faizant
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Elections BIP 2014,
élémentaire,
les contes
Le loup
Au fond du couloir
Le loup se prépare
Il met ses bottes noires…
Qui a peur du loup ?
Pas nous !…
Au fond du couloir
Le loup se prépare
Il prend son mouchoir…
Qui a peur du loup ,
Pas nous !...
Du fond du couloir
Le loup vient nous voir
A pas de loup noir…
Qui a peur du loup ?
C’est nous !...
Sauvons-nous !
Marie Tenaille
Le loup se prépare
Il met ses bottes noires…
Qui a peur du loup ?
Pas nous !…
Au fond du couloir
Le loup se prépare
Il prend son mouchoir…
Qui a peur du loup ,
Pas nous !...
Du fond du couloir
Le loup vient nous voir
A pas de loup noir…
Qui a peur du loup ?
C’est nous !...
Sauvons-nous !
Marie Tenaille
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le loup,
maternelle
Le loup vexé
Un loup sous la pluie
Sous la pluie qui mouille,
Loup sans parapluie
Pauvre loup gribouille.
Est-ce qu’un loup nage ?
Entre chien et loup,
Sous l’averse en rage,
Un hurluberloup ?
Le loup est vexé
Parce qu’on prétend
Que par mauvais temps
Un loup sous la pluie sent le chien mouillé.
Claude ROY
Sous la pluie qui mouille,
Loup sans parapluie
Pauvre loup gribouille.
Est-ce qu’un loup nage ?
Entre chien et loup,
Sous l’averse en rage,
Un hurluberloup ?
Le loup est vexé
Parce qu’on prétend
Que par mauvais temps
Un loup sous la pluie sent le chien mouillé.
Claude ROY
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le loup,
maternelle
Un loup
Le jour m’étonne et la nuit me fait peur
L’été me hante et l’hiver me poursuit
Un animal sur la neige a posé
Ses pattes sur le sable ou dans la boue
Ses pattes venues de plus loin que mes pas
Sur une piste où la mort
A les empreintes de la vie.
Paul ÉLUARD
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